Une fausse humanité

Disons-le, la discrimination, selon l’origine, les croyances ou la race, fut-elle une discrimination positive, reste une discrimination. Elle est de ce fait contraire à notre droit, à notre usage, à notre âme. La République Française ne connaît que des citoyens, sans distinctions ni classements d’aucune sorte.

La sensiblerie humanitaire et la compassion de bon ton ont induit une approche totalement faussée de l’immigration, de ses enjeux, de ses conséquences et aussi des souffrances qu’elle provoque.

Nous ne nions pas les drames humains que supportent les sans-papier clandestins[1], parfois sans-logis, souvent sans-travail et toujours exploités. Notre souci est de ne pas limiter notre analyse aux difficultés, aux manquements matériels mais au contraire de l’étendre aux tensions de l’assimilation impossible de ces millions d’individus déracinés, qu’ils jouissent ou non chez nous de conditions matérielles suffisantes.

Les mécanismes de l’assimilation et même leur support moral ayant été détruits par les pouvoirs sociaux-libéraux, l’intégration étant contraire à notre civilisation et montrant aussi ses limites dans les pays anglo-saxons, il n’y a donc plus d’autre choix que d’organiser le divorce d’une union loupée avant que les conflits ne dégénèrent.

Des soi-disant élites auto-proclamées, en panne d’idées, privées d’idéaux et dépouvues de rigueur morale, ont imposé, en trente ans, une censure totale sur des concepts éprouvés par l’Histoire et parfois même sur l’expression du plus simple bon-sens.
Comprenant bien que l’enjeu est d’ordre culturel, ces apprentis sorciers, parfois utilitaristes, souvent vénaux, ont commis des intellectuels à l’illustration promotionelle de leur génocide. Notre insoumission à ces médiartistes tacherons est totale, nous tenons pour nuls les livres qu’ils publient, seulement encensés par leur médiocre cénacle de journaleux serviles.

Avant d’être un immigré, l’homme est un migrant.

Le migrant, par l’arrachement à son monde natal, subit un traumatisme psychique grave. Avant son départ il est soumis à une pression financière considérable, qui peut se répercuter sur des familles entières ou sur des années. Durant le voyage le stress est incessant : passeurs assasins, dangerosité des transports, rançonnements intermédiaires, contrôles policiers, incommunication linguistique. L’arrivée ne constitue pas une détente, ni même un aboutissement, puisque les conditions de vie ne sont pas aussi miraculeuses que celles espérées. Le financement, le départ, le voyage, la survie à l’arrivée, induisent des comportements illégaux et souvent violents.

En quoi ce sort promis est-il humain ?
Parmi les défenseurs de l’immigration combien seraient capable de la supporter ?

1/ Ils sont les premières victimes, certes, mais nous n’avons aucune raison d’accepter d’en être les secondes.

2 Réponses to “Une fausse humanité”

  1. Éric Says:

    oui bon article

  2. charlette Says:

    c’est en effet une fausse humanité mais un néocolonialisme certainement et de plus une mise en condition des français pour qu’ils acceptent de n’être pas plus qu’une sorte de bétail.

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