Coûts de l’immigration

Couts financiers.

L’analyse des coûts financiers de l’immigration se heurte à trois problèmes majeurs :
– définition
– méthodes
– données

Définition

La définition même de l’immigration est complexe ; à partir de quand un immigré cesse-t-il de l’être ? Ses enfants (éventuellement nés en France) sont-ils des immigrés ? L’anglais qui achète une ferme en Ariège ou l’allemand installés en Alsace sont-ils des immigrés ? Le jeune français, né et élevé à Abidjan, arrivant en France, est-il un immigré ? Que dire des habitants des îles ou des pieds-noirs, si ce n’est qu’ils sont des immigrés de l’intérieurs.
Etranger et immigré sont des notions distinctes.

Des études anciennes font état qu’à la fin du XXeme siècle un quart des Français avait un grand-parent d’origine italienne.

Des millions de Portugais ou d’Espagnols ont vécus en France, paisiblement, pour repartir ensuite dans leur pays d’origine. Le nombre de ceux restés en France et devenus Français est proportionnellement faible et indissociable du reste de la nation.

Il peut être dérangeant de voir trop d’anglais ou d’allemands occuper des portions non-négligeables de notre sol, sans intention de participer au développement de la France, de sa richesse, de son rayonnement. Mais ces étrangers ne pèsent pas sur nos capacités financières, ils n’ont aucune revendication politique ou sociale, même s’il faut être vigilant sur, par exemple, l’usage de l’anglais dans certaines mairies de la Dordogne !
Néanmoins ces personnes ne constituent pas un danger pour la civilisation française, pour notre mode de vie, nos habitudes culturelles, nos choix sociaux et politiques.

Il est donc clair que le caractère exogène n’est pas suffisant pour caractériser les populations dont nous parlons ici.

Des traducteurs sont fournis, dans des tribunaux ou des administrations, pour permettre à des personnes de communiquer. Si l’on peut estimer la chose normale dans le cadre d’une action judiciaire – mais au fond pourquoi à nos frais ? – cela devient plus discutable pour des demandes d’aide sociale, et cela est totalement anormal lorsque l’on se rend compte que ces individus ont la nationalité française !

La charte sur les langues régionales et la pression exercée à Bruxelles pour reconnaître l’idée d’une euro-région aspaciale « musulmane » répondent en écho au paragraphe précédent, de même que l’apprentissage d’une langue « maternelle » (généralement l’arabe) dans l’école publique française, ou des cours dispensés par des personels payés par l’éducation dite nationale et choisis par des états étrangers.

Que des recteurs de mosquées n’aient pas la nationallité française, que certains ne parlent pas notre langue, que leur mode de vie et les préceptes qu’ils recommandent soient contraires à notre contrat social, lorsque ce n’est pas à notre droit, constituent des signes forts (et il y en a de nombreux autres) d’une différenciation culturelle choisie.

Emigré, race, étranger ne sont donc pas les mots justes pour identifier les populations que nous souhaitons voir démigrer.
Il apparait que la caractérisation tourne autour du mot « culture », et cela rejoint l’articulation de ce site.
Nous reviendrons sur ce qui constitue pour nous les caractères sociologiques des populations dont nous faisons état.

Dans l’attente nous parlerons provisoirement des « immigrés ».

Méthodes

Le problème des méthodes d’analyse des coûts financiers de l’immigration est consécutif du déficit de définitions claires et stables du phénomene migratoire et de ses conséquences économiques, et ce sur plusieurs générations.

Les options politiques des analystes jouent donc à plein, chacun cherchant à adapter ses méthodes pour parvenir à un résultat favorable à ses dogmes.
L’échec de la mission « Seguin » du conseil constitutionel montre bien que les outils sont quasi-inexistants ou dissimulés pour des motifs dogmatiques, voire vénaux.

Si les coûts directs pourraient être assez facilement identifiés que dire de ceux liés aux dépenses liées à la sécurité ou à l’éducatione, et plus encore de ceux consécutifs aux sous-qualifications professionelles.

Données

Le problème des données est encore plus grand.

La République Française s’est interdit depuis longtemps de caractériser ses ressortissants, et par ricochet, les individus résidant sur son sol, au travers de statistiques ethniques ou confessionelles.

Les rares données qui pourraient exister sont parcellaires, limitées dans le temps, et protégées contre une diffusion publique.

Même si nous pouvons regretter d’être de ce fait contraints à des extrapolations ou à des moyens d’analyses insuffisants d’un point de vue scientifique, nous considérons cette interdiction comme un fondement indépassable de notre République laïque.

Néanmoins quelques chiffres existent.

A titre indicatif (en milliers) :

émigrés non-européens
(Français ou pas)
nombre
total 6 800
ayant plus de 65 ans 900
ayant moins de 18 ans 2 000
adultes inactifs 900
adultes actifs ou cherchant à l’être 3 000

Autres données, parcellaires

et sans ordre particulier :

Notre estimation, que nous détaillerons prochainement, du coût net de l’immigration (déduction faites des apports des populations concernées) est de l’ordre de 25 milliards d’Euro annuels.

C’est l’une des justifications de la démigration : le coût que nous supportons actuellement est de même importance que celui de la démigration !
Sauf que…
– nous supporterions cette dépense durant quelques années seulement au lieu de la subir jusqu’à notre extinction.
– les populations démigrées seraient plus à l’aise dans leur propre culture et pourraient enfin prendre un vrai départ vers la modernité, et l’auto-suffisance, de leurs sociétés.

2 Réponses to “Coûts de l’immigration”

  1. Merci de votre travail journalistique. Il est plus facile de comprendre nos problèmes. Mais aussi d’orienter les urnes dans quelques mois.

  2. J’avais raison! et cela depuis longtemps………..

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