Islamophobie et racisme

Un projet tel que celui de la démigration va mettre en branle les gros tam-tams des bien-pensances mal intentionnées.

A coup de superlatifs et d’opprobres publiques, les sentences morales vont venir des tartuffes et des lâches en tout genre. Les détenteurs de vérités du capitalisme-libéral, les donneurs de leçons de la social-démocratie, ceux que n’affolent pas les injures faites à la république laïque et les blessures infligées aux populations de culture chrétienne, vont se draper dans leurs certitudes béates ou leurs incantations dogmatiques pour justifier leur violence liberticide.

Les avoir comme ennemis est l’indication que l’on est sur le bon chemin. Répondons un peu, ici, par avance aux faux arguments et aux accusations sommaires dont ils sont coutumiers.

Racisme

Nous l’avons déjà dit : subdivision réelle mais peu pertinente. Nous considérons le retour de diverses populations dans leur territoire d’origine, au sein de leur culture, comme nécessaire à la survie de notre propre civilisation, et de la leur. Il se trouve qu’un nombre important de ces personnes appartiennent à ce que le langage courant désigne comme  » des noirs « . Mais en aucun cas cette description ne constitue un critère démigratif.
S’agissant des personnes originaires du Maghreb, sauf à reprendre le mot dans son sens du XVIIeme, elles ne sont perçues comme d’une autre race que nous-mêmes.

Islamophobie

Pour les sots et leurs manipulateurs, tout est dit, l’opprobe absolue est lâchée, rien ne peut être ajouté. Il faut que le pays de Voltaire et de Montesquieu soit sous la coupe de bien petits esprits pour abdiquer ainsi le libre-arbitre et la pratique de l’intelligence.

Islamophobie, stupide usage du mot puisqu’il ne signifie pas ce qu’ils voudraient faire accroire. Chez nous, pas de haine brutale, pas de volonté de nuire.

islamophobie, littéralement la peur viscérale et irraisonnée de l’Islam.

Peur, angoisse… Face au danger l’homme qui n’a pas peur est un menteur ou un fou, mais la crainte est transcendée par la lutte.

Notre position est motivée par une analyse historique et philosophique, sociale et économique, politique en un mot, d’une situation et de phénomènes que nous essayons de décrire d’une manière chiffrée et rationnelle.

Citoyens libres d’une république laïque et démocratique nous n’abordons l’Islam que sous l’aspect de l’implication sociétale de son contenu culturel c’est-à-dire que nous le considérons comme un élément politique [1].

Donc notre analyse comme son objet sont, en regard de notre citoyenneté française, dans le cadre du débat démocratique, légitime, honorable.

Seules comptent pour nous la capacité et la volonté d’un individu, quel qu’il soit, à être ou devenir Français, à épouser l’histoire de notre nation, à la chérir, à la défendre, et surtout à s’y sentir bien et à y vivre heureux.

Nous croyons en une république de citoyens indistincts en race, sexe ou croyance, mais partageant en premier le sentiment d’appartenance nationale.

Parler notre langue sans frein, appréhender notre environnement architectural et paysager, comprendre Valmy et Jean Moulin, vibrer aux mots de Baudelaire et penser ceux de Camus, aimer la nostalgie et le jambon-beurre, se reconnaître dans Cyrano, regretter Gainsbourg, chanter la Marseillaise et frémir au « Pop ! » du bouchon de Champagne, c’est tout cela être Français. Le sont-ils ?

Non, ils ne le sont pas. Etre français ce n’est pas seulement habiter dans notre pays[2], c’est tout autre chose, et c’est justement cette alchimie unique qui dérange tant.

CITER FOUCAULT

1/ ce que d’ailleurs il ne nie pas
2/ pensez très profondément à cela, voyez ce que cela implique et quels prolongements sont induits par cette idée suicidaire de lieux d’existence hors de toutes racines.

Une Réponse to “Islamophobie et racisme”

  1. Éric Says:

    bravooooooooo

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